Avant de faire appel à une entreprise pour s’occuper de vos factures impayées (forcément très désagréable pour une entreprise), vous devriez vous renseigner afin d’en déterminer la rentabilité. En effet, le coût de l’affacturage est plus ou moins important malgré ses avantages de taille. Il est donc préférable d’en comprendre le fonctionnement en détail avant de choisir son factor.
Que comprend le coût de l’affacturage ?
On appelle la société d’affacturage : « factor » ou affactureur. Elles sont nombreuses de nos jours, proposant le même service de recouvrement de factures impayées à l’entreprise, mais avec des conditions différentes. Par exemple chez Bibby Factor, une entreprise d’affacturage à destination des PME et TPE, la transparence est le mot d’ordre. Néanmoins, le coût de l’affacturage est souvent calculé de la même manière, et le tarif d’un contrat d’affacturage entre une entreprise et un factor peut être élevé. Cela peut aller jusqu’à 15 % du montant de la créance cédée par votre entreprise, toutes taxes comprises.
Trois composantes sont à prendre en compte pour évaluer le tarif du factor :
- Commission d’affacturage
- Commission de financement (intérêts débiteurs)
- Frais de dossiers (négociables pour la plupart des prestataires)
La commission d’affacturage
Il s’agit de la rémunération obtenue par le prestataire pour la gestion et le recouvrement des créances de son client, en plus de la garantie de paiement de facture. La commission d’affacturage est le plus souvent exprimée en pourcentage sur la valeur de créances cédées par l’entreprise.
Mais trois autres facteurs peuvent également contribuer à augmenter le coût de la commission d’affacturage :
- Le domaine d’activité de l’entreprise cliente
- Le volume de créances à gérer
- Le degré de solvabilité des clients
Il n’est pas rare qu’une société d’affacturage exige un minimum forfaitaire annuel. Si tel est le cas, le montant doit être mentionné dans le contrat établi entre l’entreprise et son factor.
La commission de financement
En fonction de la taille de la société d’affacturage, elle peut proposer à son client une avance de trésorerie. Cela va lui permettre de financer une partie des créances. Cependant, le client peut avoir le choix du mode de paiement : chèques, virements bancaires, billets à ordre.
La valeur de la commission de financement doit alors être étudiée au prorata temporis. Elle est calculée en fonction du délai qui sépare l’octroi de l’avance et l’échéance, du taux de financement et du mode de paiement des créances.
Pour un règlement par chèque bancaire par exemple, le taux de financement peut être équivalent aux taux des emprunts bancaires (à court terme). Si le règlement se fait au moyen d’un billet à ordre, un pourcentage aux alentours de 1 % annuel est à envisager.
Calcul des frais de dossiers de l’affacturage
Les nouveaux clients d’une société d’affacturage doivent généralement des frais de dossiers à chaque opération. Elle peut également exiger une retenue de garantie. Cela se calcule à partir du montant total toutes taxes comprises des créances cédées, s’élevant à 10 % de la somme. Une fois les créances récupérées, l’entreprise d’affacturage restituera cette garantie à son client. Ce calcul est donc à prendre en compte avant toutes démarches.