L’auto-entreprise est aujourd’hui une méthode de plus en plus répandue pour démarrer une activité, de s’épanouir sur le plan professionnel et de ne dépendre que de soi-même. Mais comment fait-on pour devenir auto entrepreneur ? Quelles sont les règles à observer et les choses à savoir à propos de ce régime ? Vous trouverez des éléments de réponse au fil de cet article.
Comment devenir auto entrepreneur ?
Nombreux sont ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure de l’auto-entreprise, qu’il s’agisse de jeunes diplômés souhaitant travailler en toute indépendance, des salariés souhaitant découvrir de nouveaux horizons ou des professionnels souhaitant se reconvertir et changer d’activité. Tous en commun de vouloir entreprendre quelque chose, de monter un projet sérieux qui n’implique pas forcément de s’exposer aux contraintes de la création d’entreprise pure et dure.
Pour devenir auto entrepreneur, il suffit de remplir en ligne la déclaration officielle. Les procédures sont véritablement simplifiées, c’est pourquoi ce formulaire est suffisant afin de créer son activité. Seuls certains corps de métiers tels que les électriciens nécessitent un justificatif de qualification.
Cette déclaration doit être transmise aux centres de formalité des entreprises compétents pour chaque type d’activités, à savoir la chambre de commerce et d’industrie pour une profession commerciale, la chambre des métiers et de l’artisanat pour les artisans, ou l’URSSAF pour les libéraux. Dans tous les cas, comme évoqué sur Mr-entreprise.fr, il importe d’améliorer ses performances commerciales pour exercer ce type d’activité.
Concrètement, qu’est-ce que l’auto-entreprise ?
La première chose à comprendre au sujet d’une auto-entreprise, c’est qu’elle ne bénéficie pas d’un statut ni d’une forme juridique, mais d’un régime. En d’autres termes, elle se distingue d’une Entreprise Individuelle (EI) ou une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL). En choisissant de devenir auto entrepreneur, vous pouvez choisir entre plusieurs régimes fiscaux ou sociaux, à savoir :
- Etre travailleur non-salarié au régime classique ou micro-social.
- Etre imposé sur le revenu au régime réel normal, simplifié ou micro-fiscal.
Cela signifie que les auto-entrepreneurs paient des impôts basés sur leur chiffre d’affaires, de même que leurs charges sociales. Par ailleurs, ils sont affiliés au régime des indépendants, et par voie de conséquence à la Sécurité Sociale des Indépendants.
Il s’agit donc d’une situation bien particulière, qui répond à des critères bien précis et qu’il importe de connaître en détail avant d’être adoptée. En effet, un certain nombre de règles spécifiques doivent être adoptées et respectées afin d’exercer son activité comme il se doit.
Que faut-il savoir à propos de ce statut ?
Il existe un certain nombre d’éléments à prendre en compte avant de devenir auto entrepreneur. Certains points se présentent comme des avantages tandis que d’autres, comme pour tout statut, se présentent davantage comme des contraintes.
Par exemple, le détenteur d’une auto-entreprise ne récupère aucune TVA, pas plus qu’il n’en déclare ni n’en facture. Par ailleurs, pour l’année 2018, son chiffre d’affaires à a été plafonné à 70 000 euros pour les services relevant des professions libérales dans la catégorie des bénéfices non commerciaux. Ce seuil est de 170 000 euros pour les bénéfices industriels et commerciaux réalisés par les microentrepreneurs.
Les auto-entrepreneurs peuvent choisir de faire une déclaration de chiffre d’affaires mensuelle ou bien trimestrielle. Ils peuvent ainsi adapter leur budget et leur comptabilité selon leurs habitudes personnelles.
Notez qu’il est possible de cumuler ce régime avec le statut de salarié. En d’autres termes, vous pouvez exercer une activité parallèle à votre métier principal. Ce qui permet à un grand nombre de personnes de tester leurs appuis et de s’assurer de la viabilité de leur projet avant de se lancer complètement. Vous l’aurez compris, tout a été fait pour en simplifier l’accès.